Les textes de chansons
Textes et poésies
Les textes de mes chansons égrènent bien toutes les périodes de création que j'ai traversées. Il est clair que les textes de 1975 n'ont pas la maturité que peuvent avoir des textes récents. Cependant le fil conducteur de mes inspirations est bien là et mon engagement aussi. Les textes de mes chansons ont toujours été écrits après ou avec la musique c'est pour cela que s'ils sont simplement lus, ils peuvent perdre de leur fluidité et être beaucoup moins vibrants. De plus sans les réfèrences qu'insufle la musique, le degré d'intention peut être faussé. Magré tout, il est possible que ce soit une autre vie pour les textes. Vous les trouverez donc dans une mise en forme correspondante à la structure musicale. Les retours à la ligne sont les ponctuations musicales réélles de la chanson. Ces textes font réfèrences aux extraits audios et vidéos disponibles sur ce même site.
Splendid Boy tx --- Le phénomène tx --- Et pourquoi pas tx --- La Musique tx
Splendid Boy
Quel rêve, quel mode de vie
Tu nous vends là, hein?
Quel rêve, quel mode de vie
Tu nous vends là, hein?
On n'est pas là, on n'est plus là
Pour gober tes idées
Quel rêve, quel mode de vie
Tu nous vends là, hein?
Splendid boy ! Mais là tu casses tout! Splendid boy !
Splendid boy ! Mais là tu casses tout! Splendid boy !
Quelle trêve du viscéral ennemi
va t'apaiser, te rassasier
Ho ! ta foi, ho ! oui tu crois
que l'univers vas plier, hé !
Splendid boy ! Mais là tu casses tout! Splendid boy !
Splendid boy ! Mais là tu casses tout! Splendid boy !
Quel rêve, quel mode de vie
Tu nous vends là, hein?
Quel rêve, quel mode de vie
Tu nous vends là, hein?
Splendid boy ! Mais là tu casses tout! Splendid boy !
Splendid boy ! Mais là tu casses tout! Splendid boy !
Luc Arténo - Janvier 2005
Et pourquoi pas
Et pourquoi pas, une fortune d'amour et puis de joie
une prairie bleue sous la lune où tous les êtres ont droit
à la vie sans commune mesure avec celui qui se fit roi
Et pourquoi pas le jour d'un pacte où l'on parlerait des actes.
On continue la vie au milieu des étoiles
au travers du silence sidéral
faut-il qu'on soit maudits dans ce règne animal
pour que l'esprit nous prodigue ses vertus
Et pourquoi pas une planète comme un vaisseau dans le temps
serait l'arche qui poursuit sa quête emportant ses enfants
dans cet univers sans rature où l'équilibre se dilate
Et pourquoi pas le jour d'un sacre où l'on proclame la fin des massacres
On continue la vie au milieu des étoiles
au travers du silence sidéral
faut-il qu'on soit maudits dans ce règne animal
pour que l'esprit nous prodigue ses vertus
Luc Arténo - Juin 2005
La Musique
L'entendre, la vouloir
chaque jour un espoir
Recevoir ce qu'elle donne
et croquer dans sa pomme.
Lui donner ce qu'on a
toute sa vie, pourquoi pas
et la faire chavirer
dans un lit de vérité
Je nous sens tout envahis
par la joie et la douleur
La musique est un pays
une planète toute en fleur
où tout se meurt
L'entendre, la vouloir
chaque jour un espoir
Recevoir ce qu'elle donne
et croquer dans sa pomme.
Lui donner ce qu'on a
toute sa vie, pourquoi pas
et la faire chavirer
dans un lit de vérité
Je nous sens tout envahis
par la joie et la douleur
La musique est un pays
une planète toute en fleur
où tout se meurt
Luc Arténo - Mars 2006
Le phénomène
A guérir nos peines
de n'avoir su le dire
de n' avoir su le faire et même
de pouvoir nous détruire
il nous reste à grandir
A bannir les fous
les sous-hommes les sous-ceci
il nous reste les sous-fifres
de nos princes des sous
Aurons nous le phénomène
le besoin de dire que l'on s'aime
serons-nous encore les mêmes
à dévorer tout ce qui est
à bousiller jusqu'à nos vies
A quoi bon faire siennes
toutes ces choses en surface
quand l'être que nous sommes, lui-même
ne montre plus sa face
A virer sur les vents
pour rattraper le temps
reste-t'il un seul instant
d'un mieux vivre à présent
Aurons-nous le phénomène
le besoin de dire que l'on s'aime
serons-nous encore les mêmes
à dévorer tout ce qui est
à bousiller jusqu'à nos vies
A guérir nos peines
de n'avoir su le dire
de n'avoir su le faire et même
de pouvoir nous détruire
il nous reste à grandir
Luc Arténo - Juin 2005